Le bazar Dyngannon

Thiliane regarda Jezabel puis Ganieda avant de reporter à nouveau son attention sur le vendeur.

"Oui, j'en ai bien l'intention !"affirma-t-elle avec le sourire cependant.

Malgré les quelques doutes que les réflexions de Ganieda avaient provoqué en elle, Thiliane restait convaincue de la nécessité de son enquête et était bien décidée à la mener jusqu'au bout. Par contre, maintenant, elle ferait probablement plus attention.

Jezable encaissa la monnaie de la jeune tordue prof (désolée c'est par solidarité envers Rejan, Jezabel a rejoint le club des chevelus violets/bleutés). Le petit bruit de la caisse enregistreuse, un "ka-ching" mélodieux le fit sourire. Le bruit des escapades, de la liberté loin de ces quatre murs...

"Si je peux vous aider..." dit il avec un grand sourire.

*moyennant monnaie bien sur.* pensa-t-il a part lui.

Quoique s'il elle l'envoyait chercher des choses en amérique, ou ailleurs, il irait sans se faire prier ni même payer.

Ganieda ne put que sourire face à la détermintation de Thiliane. S'il y avait assez de gens sérieux dans cette histoire, peut-être qu'il serait possible que l'Ange soit arrêté très vite et qu'il n'y ait plus aucune victime...et que ses plans ne soient jamais mis à exécution.

Ganieda se tourna vers le vendeur qui venait de parler. Il proposait aussi son aide. Elle sourit. Un type comme lui était assez louche...vu sa boutique et son allure. Mais si Thiliane lui avait fait confiance au début, sûrement qu'elle avait une bonne raison.

La prof de DCFM prit sa caisse en attendant que Thiliane réponde à Jézabel et jeta un coup d'oeil à l'intérieur...elle avait hâte de l'étudier un peu, cette babiole...

Thiliane rendit son sourire à Jezabel et répondit :"Eh bien... Si vous pouviez me montrer le livre dont nous avons discuté, je pense que cela serait un très bon début !"

Elle jeta un rapide coup d'oeil à Ganieda, avant de reporter son attention sur le vendeur, paniotant sans son rendre compte le bord du comptoir, assez impatiente en fait d'avoir entre les mains l'ouvrage tant attendu...

Une pensée traversa cependant son esprit :*Je me demande si Henry a bientôt fini avec son affaire... Il ne devrait plus tarder maintenant...*

[quelle belle transition !^^]

(Yeah! Riton, le retour du raton !! ^^)

Henry était débordé en ce moment. Il était de tous les côtés. Il prenait tous les évènements, même les plus mineurs, très à coeur. Il était partit en mission pour la gazette en Pologne.... pour un match de Quidditch Japon/Irlande. Une histoire de fou, avec un joueur de Quidditch kamikaze... bref! Vous lirez ça dans la gazette!

Il n'avait pas oublié leur affaire de l'Ange, non. Il devait rejoindre Thiliane au Bazar Dyngannon, et il était en retard. L'affaire du match de Quidditch avait pris un peu plus de temps que prévu... enfin... surtout parce que Henry était un grand fan et qu'il s'était un peu emballé. Bref... on passera les détails.

Il débarqua donc au chemin de traverse et chercha cette boutique... il la trouva et jeta un petit coup d'oeil à l'interieur pour vérifier qu'il était ... bel et bien en retard. Il y avait une jeune femme qu'il ne connaissait pas et le gérant du magasin peut être bien, et bien sur Thiliane.

Il se frappa le front de la paume de sa main et se décida a entrer.

Il régnait une ambiance bien étrange à l'interieur... un peu tendue d'après lui. Il ferma la porte derrière lui.

"Messieurs dames..." dit-il au gérant et à la jeune femme. Il s'approcha de Thiliane.

"Mlle Extremus... vous avez trouvé ce que vous recherchez?" chuchota t-il assez discrètement.

Jezabel poussa un soupir intérieur, à nouveau.
Ce magasin n'était jamais si plein que quand il devait être vide...
Mais l'air de conspirateur du nouveau venu et ses chuchottements indiquèrent à Jezabel qu'en fait, il pouvait s'agir de quelqu'un d'impliqué...
D'un geste silencieux, il fit venir à lui le livre, mais attendit un signe de son intelocutrice pour le lui montrer.

Ganieda accueillit le nouvel arrivant avec un signe de tête agrémenté d'un sourire poli pour le saluer. Elle ne le connaissait pas mais apprement il s'agissait d'un collègue de Thiliane, vu comme il chuchotait. Elle ne fit pas l'indiscrète en les regardant et semblant vouloir écouter ce qu'ils se disaient, étant donné que ce n'était pas le cas, et détourna le regard. Elle regardait distraitement le gérant du magasin prendre le livre que lui avait demandé la journaliste et, curieuse, s'interrogea un instant sur son contenu. Est-ce que ça concernait justement les crânes mayas ?
La prof se rendit compte qu'elle ne devrait peut-être pas être trop curieuse comme ça et changea encore son regard de direction, pour revenir sur Thiliane et son ami. Elle hésitait à partir, se demandant si Thiliane avait peut-être quelque chose à dire ou quoi. De toute façon, toutes deux savaient où se trouver si elles en avait besoin. L'une était à Poudlard et l'autre aux bureaux de la Gazette.

Thiliane entendit la porte du magasin s'ouvrir et se retourna pour voir de qui il s'agissait quand elle vit que c'était Henry. Elle sourit à l'homme qui les rejoignait et à sa question, elle hocha de la tête :"Oui, Mr Dyngannon allait justement me montrer l'ouvrage..."

Elle se tourna alors vers Jezabel qui faisait venir à lui le livre en question. La jeune femme le fit glisser à elle et l'ouvrit sur le comptoir. Elle jeta un regard à Henry et à Ganieda qui était encore là. La présence du professeur ne la dérangeait pas et elle consulta le livre sans chercher à se cacher.

Le problème était qu'il était entièrement écrit en espagnol, un vieil espagnol qui plus est et il y avait aussi des signes particuliers qui ressemblaient vaguement à des hiéroglyphes mais qui, évidemment n'en étaient pas.

"Savez-vous décrypter tous ces signes ?"demanda-t-elle à Jezabel.

Jezabel fronça les sourcils.

"D'ordinaire oui mais ceux là... Echappent au vocabulaire courant que j'ai pu emmagasiner durant mes voyages..."

Il passa doucement son doigt sur un signe. C'est dingue ce qu'il ressemblait à d'autres... Mais il y avait une particularité qui le distingait clairement et le rendait - hélas!- illisible, même pour un baroudeur comme lui.
Il poussa un soupir de frustration. S'il s'était interessé à ce fichu bouquin plus tôt, aussi...

Thiliane fit la moue. Elle était un peu déçue que Jezabel ne soit pas capable de lire tous les signes présents dans le livre mais en même temps, c'était déjà beaucoup mieux que ce qu'elle, elle était apte à lire. Elle comprenait vaguement quelques mots d'espagnol mais elle n'aurait su décrypter aucun des signes étranges présents dans l'ouvrage.

Elle resta silencieuse un moment, réfléchissant. Puis, elle finit par reprendre la parole :"Peut-être que nous pourrions nous rendre à Poudlard ! La bibliothèque regorge de tant d'ouvrages que nous pourrions probablement y trouver quelque chose qui nous aiderait à déchiffrer le reste !"proposa-t-elle.

Cette possibilité lui paraissait la plus logique et puis, elle n'aurait aucun mal à y aller, vu que Leïna, l'actuelle directrice, était une amie de très longue date.

Elle ajouta :"En attendant, vous pourriez nous dire ce que vous avez déjà pu comprendre de ce livre !"

"Le livre traite de la prophétie, que vous devez connaitre par coeur, non?" dit Jezabel en haussant les épaules.

Aller à Poudlard... Ca faisait une éternité qu'il n'avait pas vu le château..

"Pour le reste, je ne l'ai pas lu plus que ça." dit il en pensant à l'original qu'il avait gardé. Ca allait être une bonne lecture, avant de s'endormir le soir...

[hum hum... ce sujet est à l'abandon depuis pas mal de temps... il faudrait qu'on le termine pour pouvoir poursuivre l'intrigue, je vais jouer vos persos -Jezabel et Henry- en cas de problème ou de contestation dites le moi et j'éditerai]

Thiliane ne faisait pas face à un interlocuteur très loquace. Tant pis, elle ferait avec. Elle lui sourit alors, même si son sourire n'était pas très naturel et lui dit :"Très bien, dans ce cas, je vais vous acheter ce livre, s'il-vous-plaît."

Après avoir payé un prix conséquent pour le livre en question, la jeune femme se tourna vers Ganieda :"Je vous reverrai peut-être à Poudlard ! En attendant, je vous souhaite une bonne fin de journée !"

Puis, se tournant vers Jezabel :"A vous aussi... Si j'ai un souci d'interprétation je viendrai peut-être vous revoir..."

Enfin, elle regarda Henry et lui dit :"Nous pouvons y aller à présent."

Ils s'en furent donc tous deux et saluèrent les deux autres avant de sortir du magasin.

[topic terminé]

Ganieda avait salué en retour Thiliane, puis le vendeur. Elle jeta un dernier coup d'oeil à la boutique, et son précieux objet sous le bras, sortit du magasin après Thiliane et l'autre journaliste.

Elle ferait elle aussi des recherches dès qu'elle aurait du temps libre entre ses cours... Et elle en aurait sûrement.

[refin de topic XD]

Un autre jour [mois de mars].

C'était un samedi après-midi. Le professeur de potions profitait de sa journée de repos pour aller sur le Chemin de Traverse et plus précisément au bazar Dyngannon.

Il savait que l'endroit recelait quantité d'artefacts et de livres qui pouvaient certainement l'aider. Kiyôsuke était à la recherche d'un objet antique bien particulier. Il s'agissait d'un objet qui avait appartenu à sa famille maternelle mais qui avait été volé et vendu sur le marché parallèle.

L'homme savait que cet objet était nécessaire pour l'accomplissement de son grand dessein et depuis qu'il avait quitté le Japon, il n'avait eu de cesse de le chercher. Il avait ainsi pu apprendre que l'objet en question avait échoué dans le bazar de Jezabel.

Quelques personnes se trouvaient dans le magasin. Kiyôsuke entra dans celui-ci, faisant tinter la cloche suspendue au-dessus de la porte et il salua d'un simple hochement de tête le vendeur qui se trouvait derrière son comptoir avant de se diriger vers les étagères supportant divers objets magiques.

Jezabel salua son client d'un signe de tête.
Celui ci n'était pas disposé à faire la causette, et Jezabel n'était pas du genre très communicatif non plus.

Cet homme semblait décidé à trouver quelque chose...

Il passa la main sous le comptoir, et trouva une masse de poils chauds et doux. Il planta son doigt dans les côtes de l'animal, et le chat se leva de mauvaise grâce, lui mordit ledit doigt, et partit en silence faire son travail de pistage du sorcier.
Jezabel soupira.
La morsure n'était pas douloureuse, mais elle empestait le thon.
(quoi qu'un chat puisse manger, il sent le thon. Dingue.)

(lol xD)

Kiyôsuke regardait les différents objets mais ne trouva pas ce qu'il cherchait. Pourtant, il était certain qu'il devait y être.

*A moins qu'il ait déjà été vendu...* se dit-il.

Alors qu'il s'apprêtait à prendre une boîte qui lui permettrait d'y stocker plusieurs potions en les gardant au frais, il sentit qu'on l'épiait. Il baissa la tête et s'aperçut qu'il s'agissait d'un chat. Malgré lui, cela lui fit penser au sien qui le regardait toujours de cet air scrutateur, comme s'il cherchait à deviner ses pensées.

Il prit la boîte et se dirigea finalement vers Jezabel.

"Bonjour... Je vais vous prendre ceci." dit-il en tendant la boîte.

Puis, il ajouta :"Dites-moi... Avez-vous des objets magiques d'origine japonaise ?"

Jezabel regarda le client revenir vers son comptoir, armé d'une petite boite.
Armé.. Façon de parler. Encore que dans son bazar, les objets dangereux d'apparence anodines étaient légion.
Le chat monta sur le comptoir et Jezabel soupira. Il n'aurait pas pu indiquer plus clairement qu'il avait fini sa filature, et ça n'était pas la meilleure chose à faire avec le client sous les yeux.
Il lui gratta néanmoins la tête, et s'adressa à l'homme.

"Japon... Oui, des fois. Mais c'est un endroit très très éloigné d'ici et je n'y suis pas beaucoup allé... Seulement une ou deux fois, et très vite." dit il d'une voix calme.

Très vite, oui. Assez vite pour échapper aux hordes de sorciers qui lui hurlaient des sortilèges qui fusaient dans tous les sens...

"Quel genre d'objets cherchez vous?" demanda-t-il toujours aussi impassible.

Kiyôsuke écouta la réponse du vendeur avant de hocher de la tête. Comme il lui demandait ce qu'il recherchait, Kiyôsuke mit un court instant avant de répondre :"En fait... Je cherche un omamuri."

Voyant l'air de son interlocuteur, Kiyôsuke ajouta :"J'ai entendu dire que vous en aviez reçu un particulièrement ancien... Ces objets revêtent un caractère symbolique important chez nous et j'aimerais simplement en faire l'acquisition."

Il ne savait pas si Jezabel était au courant que celui qu'il avait probablement reçu était particulier.

*Certainement... mais on ne sait jamais...* se dit-il.

Il avait entendu dire?
Voilà qui n'était qu'à moitié surprenant.
Les dires sur les contenus du bazar de Jezabel étaient légion... Dans l'allée des embrumes.
Inutile de se demander où ce personnage là trainait.
Enfin. Un client était un client.

"Simplement?" reprit Jezabel.

L'air du client était bien dégagé... Ce genre d'objet (dont j'ignore totalement la nature, éclaire moi XD) ne se demandait pas sans raisons.

[lol pour une fois que je connais un truc japonais que tu connais pas :p -vive google- en fait, c'est comme un petit sac en tissu où on met une prière sur un bout de papier et c'est censé apporter chance... mais bon, là on va le dévier un peu en lui donnant des propriétés magiques ^^;]

Kiyôsuke leva les sourcils à la réaction de Jezabel.

"Eh bien... oui... J'aimerais l'acheter." répéta-t-il.

Voyant qu'il en faudrait plus pour convaincre Jezabel, il ajouta :"Je suis professeur à Poudlard. Cet objet me permettrait d'illustrer l'un de mes cours."

Inutile de lui dire quelle matière il enseignait. Il espérait que cela suffirait à obtenir ce qu'il recherchait.

Une amulette pour illustrer un cours...
Bon soit. Du moment qu'il payait, le client était roi.

"Bien. Mais sachez que si vous rechercher un de ces objets, il va vous falloir débourser quelques gallions. Le peu de ce que j'ai sont pluriséculaires et dotés d'une forte aura magique."

Evidemment.
Le bazar Dyngannon ne vendait pas de gnognotte.
Il laissait ça à Zonko.

Kiyôsuke hocha positivement de la tête :"Je me doute... L'argent n'est pas un problème..."

C'est alors qu'il réalisa que l'homme lui parlait de plusieurs omamuri et il arqua un sourcil :"Vous en avez combien ?"

Heureusement que Kiyôsuke savait à quoi ressemblait celle qui l'intéressait sinon il aurait certainement obligé de toutes les acheter... Et si ce n'était pas l'argent qui lui manquait, il ne désirait guère éveiller les soupçons du vendeur.

"J'en possède actuellement trois." répondit Jezabel prudemment.

"Ils viennent de divers endroits - endroits du Japon, j'entends. Et leurs auras diffèrent énormément, cela va de soi. Mais vous semblez avoir une idée précise de ce que vous cherchez?" dit il poliment.

Certains n'avaient pas été obtenus de la manière la plus... Légale, dirons nous. Donc s'il pouvait éviter de montrer ceux qui pouvaient lui valoir quelques mois à Azkaban, c'était ça de gagné.
D'accord cet homme devait se douter des moyens mis en oeuvres par le marchand d'un bazar, mais il était professeur et donc soumis à une certaine éthique...
Le chat ronronnait, indifférent aux bruit des rouages qui tournaient à vive allure dans la tête de son maitre.

Kiyôsuke écouta le vendeur. Il semblait légèrement hésitant. L'homme devinait aisément pourquoi. Cependant, il eut la délicatesse de faire comme s'il n'avait rien remarqué.

"En réalité, l'omamuri que je recherche vient du sud du Japon." répondit-il doucement.

Son regard se posa un instant sur le chat de Jezabel. Il semblait peu soucieux de ce qui pouvait se passer autour de lui. L'homme l'envia le temps d'un court instant avant de reporter toute son attention sur le vendeur.

"Est-ce que l'un des trois objets que vous possédez en serait originaire ?" demanda-t-il à son tour.

Jezabel sourit, soulagé.

"Caïn, tu as entendu notre client? Bouge tes fesses." fit il en enfonçant sa baguette dans les hanches du chat qui bougea de mauvaise grâce et tenta au passage de lui griffer les doigts.

Mais Jezabel avait l'habitude et les griffes fendirent l'air vide.
Il attendit patiemment que son chat revienne avec une petite pochette de velours rouge sombre, un peu tachée, qu'il saisit.
Il défit le noeud qui nouait la pochette, puis fit tomber le petit sac de tissu tant convoité par son client sur le comptoir.

"Est-ce ce que vous désirez?" demanda-t-il poliment.

Kiyôsuke observa le chat qui semblait parfaitement comprendre ce que désirait son maître. Ils n'attendirent pas très longtemps avant que l'animal ne réapparaisse avec l'objet recherché.

L'homme regarda intensément le sac en velours rouge et l'omamuri que Jezabel en sortit se révélait bien être celui qu'il convoitait. Kiyôsuke approcha la main de l'objet et il put dès lors sentir son aura magique.

*Il n'y a pas de doute... c'est bien celui-là...* pensa-t-il en retirant sa main.

"Hum... Oui, c'est bien lui." dit-il en regardant à nouveau Jezabel.

"Combien je vous dois pour l'omamuri et la boîte ?" demanda-t-il alors en sortant une petite bourse.

Jezabel hésita un peu.
Bien sûr il avait prévu de vendre cet objet très cher mais...
Ce professeur... Pouvait il se permettre des extras tels que celui ci avec son salaire d'enseignant?
Quoiqu'à Poudlard, les professeurs étaient nourris et logés...
Aussi eut il moins de scrupules à annoncer la somme rondelette de trente gallions.

"Pour une somme pareille je peux même vous faire un paquet cadeau." fit il avec un petit sourire.

Kiyôsuke arqua un sourcil à l'annonce du prix mais ne fit pas de commentaire. Après tout, il s'était attendu à avoir plus de mal à se procurer l'objet et finalement, 30 gallions ce n'était pas grand-chose au vu de ce qu'il allait pouvoir faire avec.

A la réflexion du vendeur, Kiyôsuke eut un fin sourire et répondit :"Merci mais ça ne sera pas la peine."

Il sortit la somme demandée de sa bourse et la tendit à Jezabel.

"Dommage, pour une somme pareille j'y aurais mis tout mon petit coeur de marchand... Mais le client est roi." soupira Jezabel.

Il empocha sans sourciller les trente gallions qui tombèrent dans une bourse ou ils se mirent à tinter sur les noises et autres mornilles qui s'y trouvaient déjà...
Douce mélodie pour un doux travail...
Caïn adressa même un ronron au client. C'était jour de fête.
Jezabel reprit son sérieux et son apparence impénétrable et reprit d'une voix polie:

"Ce sera tout?"

Kiyôsuke prit l'objet qu'il rangea avec précaution dans l'une de ses poches. Il eut un fin sourire en entendant le chat ronronner mais reporta son attention sur Jezabel.

"Non, je vais également prendre cette boîte." fit-il en montrant l'objet qu'il avait pris dans les rayons.

Mais son esprit était déjà ailleurs. Il avait hâte de rentrer à Poudlard pour examiner l'omamuri.